La Philosophie cognitive
- Dirigé par Élisabeth Pacherie, Joëlle Proust
- Collection : Cogniprisme
Faisant appel à un ensemble de spécialistes engagés dans l’interdisciplinarité, ce livre se propose de définir ce qu’on entend désormais sous le terme de “philosophie cognitive”, c’est-à-dire de déterminer son domaine, de situer les échanges d’idées auxquels elle participe et de caractériser sa contribution.
Les philosophes cognitifs ne peuvent ici simplement se réclamer de la philosophie de la connaissance car la cognition n’est pas la connaissance ; elle s’étend à toute forme de traitement de l’information qui permet à un organisme humain ou non humain de s’adapter de manière flexible à son environnement. Et contrairement à une opinion répandue, le propos de la philosophie de la cognition n’est pas de promouvoir une doctrine particulière. Les positions contrastées représentées dans cet ouvrage en témoignent.
Le principal objectif de l’ouvrage est de s’interroger sur la contribution de la philosophie en tant que partie d’un projet collectif d’élucidation des capacités cognitives des organismes qui en sont pourvus. Un des courants les plus actifs de la philosophie cognitive s’inspire du naturalisme, en vertu duquel la philosophie doit adapter ses concepts à l’état contemporain du savoir, et renoncer aux formes de légitimation qui seraient incompatibles avec celles qui sont mises en œuvre dans les sciences de la nature. On trouvera ici les preuves tangibles de la fécondité de cette approche et de son originalité.
- É. Pacherie, « Naturaliser l'intentionnalité et la conscience » ; J. Proust, « La philosophie de l’esprit a-t-elle besoin d’experts en cognition ? » ; S. Stich, « La variabilité des intuitions épistémiques » ; P. Engel, « Niveaux du mental : Subdoxa, doxa, metadoxa et surdoxa « ; J.-P. Dupuy, « L’esprit mécanisé par lui-même » ; J.-M. Roy, « Philosophie cognitive et phénoménologie » ; J. Pelletier, « Vers une philosophie cognitive du langage »; A. Goldman, « Qu’est ce que l’épistémologie sociale ? Un assortiment de projet » ; G. Origgi, « Croyance, déférence et témoignage » ; M. Jeannerod, « Les neurosciences et la philosophie » ;P. Jacob, « Philosophie et neurosciences : le cas de la vision ».
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Les philosophes cognitifs ne peuvent ici simplement se réclamer de la philosophie de la connaissance car la cognition n’est pas la connaissance ; elle s’étend à toute forme de traitement de l’information qui …
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TitreLa Philosophie cognitive
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ÉditionPremière édition
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Dirigé parÉlisabeth Pacherie, Joëlle Proust
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Edité parÉlisabeth Pacherie, Joëlle Proust
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CollectionCogniprisme
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ISSN17671965
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ÉditeurÉditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
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Éditeur originalÉditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
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BISAC Classifications thématiquesPHI000000
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Public viséSans restriction
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CLIL (Version 2013)3080 SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES, LETTRES
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Classification thématique ThemaQD Philosophie, J Société et sciences sociales
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Date de première publication du titre01/01/2004
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SupportLivre broché
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ISBN-102-7351-1032-X
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ISBN-13978-2-7351-1032-2
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GTIN13 (EAN13)9782735110322
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Date de publication01/01/2004
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PublicationFrance
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Nombre de pages de contenu principal256
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Poids320 gr
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Format14 x 21 cm
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Prix18.50 €